Depuis le début du mouvement #GiletsJaunes, en novembre 2018, le documentariste David Dufresne a compilé sur son fil Twitter les violences policières survenues dans les manifestations (retraites, lycéens, journée internationale des femmes, etc). Plusieurs centaines de faits regroupés et contextualisés. Un travail devenu référence pour l'ONU, le Conseil de l'Europe, le Parlement Européen, et la presse française et internationale.
Depuis mars 2020, s’ajoute une série de cas emblématiques de pratiques policières qui posent question, soit d’un point de vue déontologique, soit de l’usage de la force. Pour d'évidentes raisons techniques et humaines, ces signalements ne sauraient être exhaustifs. Ils sont répertoriés par la rédaction de Mediapart, en raison de leur valeur symbolique.
Attention certaines images sont très dures.
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Chiffres officiels (Ministère de l'Intérieur) au 21.06.2020 : 2 448 blessés, 671 signalements déposés à l'IGPN, 399 enquêtes judiciaires confiées IGPN, 53 enquêtes administratives, 23 enquêtes judiciaires de l'IGGN, 274 enquêtes transmises au Parquet, 19 071 tirs de LBD, 1 428 tirs de grenades lacrymogènes instantanées, 5 420 tirs de grenades de désencerclement, 2 policiers condamnés (sursis), 0 policiers condamnés (ferme), 555 gendarmes blessés et 1 475 policiers blessés.
Je crois en la justice des tribunaux, pas en celle de Twitter.
Ne participez pas à ces attaques de factieux.
Quand la #violence se déchaîne, la #liberté cesse.
Déterminé à ramener l’#ordre
Je ne connais aucun policier qui ait attaqué des Gilets jaunes.
Si la loi était respectée, il n'y aurait pas de blessés.
Vous me parlez de #répression, je vous dis que c'est faux.
Un certain nombre d’appels invitent quasiment à #détruire Paris.
Se prétendre #journaliste n’a jamais autorisé à commettre des délits.
Ici, à la Pitié-Salpêtrière, on a attaqué un #hôpital.
Nous n’avons pas de regret sur la façon dont nous avons mené l’ordre public.
Recoupements, vérifications, alertes : comment nous travaillons nos signalements.
Les signalements marqués d’une bordure dénotent un manquement possiblement aggravant au code de déontologie police.