Lorsque vous vous rendez sur des manifestations, ne vous êtes-vous jamais dit que vous risquiez d'être l'objet de blessures du fait des forces de l'ordre qui tentent de rétablir l'ordre ?
II ressort des auditions du tireur et des témoins que le blessé n'avait pas été la cible du tir, mais qu'il avait très certainement atteint accidentellement
Le policier a agi en état de légitime défense (...) Face à un attroupement armé , les fonctionnaires avaient poursuivi à pied deux d’entre eux, dont Ilies, jusque dans le hall. Là, le mis en cause s’est retourné et a tenté de s’échapper. Mais le policier est parvenu à le maîtriser, non sans mal. Ilies n’a fait l’objet d’aucune poursuite pour les faits d'attroupement.
A pu être victime d'un dommage collatéral de l'usage de la force (...) dont la légitimité a été prouvée par l'enquête
Aucun élément n'a permis d'établir avec certitude l'origine de la blessure que [la victime] impute à un tir de LBD
Un CRS: Ce 1er décembre, à chaque fois que nous sommes arrivés en renfort, nous avons vu des collègues au bout du rouleau. Ce n'était plus une manifestation mais de la guérilla urbaine.
Un instructeur de Police (...) a été auditionné. Il a estimé que les gestes professionnels adoptés pendant l'intervention étaient conformes aux techniques enseignées dans la Police nationale
La dégradation volontaire de matériel n'est pas établie (...) L’action du policier a été réalisée dans le seul but de repousser les personnes présentes qui venaient renforcer la foule tandis que l’usage d’une poussée pectorale des deux mains dont l’une armée d’une matraque, dont il ne pouvait se départir, pour repousser le journaliste en action dans la zone, n’apparaît pas être disproportionnée à la situation.
Le policier explique que votre vitesse de marche allait vous laisser derrière le nouveau barrage qu'il essayait d'établir, ce qui était dangereux ; pour vous repousser, il a donc fait le choix d’utiliser son bâton souple et, en raison de port de votre sac à dos, a essayé de vous frapper à l'épaule pour vous faire partir mais vous a touché à la tête
Au moment de cette charge, vous avez été déséquilibré, entraînant votre chute au sol. Cela pouvait notamment s'expliquer par votre blessure à la cheville, suite à un mauvais mouvement plus tôt dans la journée.
Les éléments factuels analysés confirment un emploi de moyens de défense justifié et proportionné pour faire face à des violences de voies de fait.
Le procureur: La responsabilité pénale du policier auteur du jet d’une grenade de désencerclement à l’origine des blessures graves me parait devoir être examinée dans le cadre d’une information judiciaire permettant d’offrir toutes les garanties tant à la victime qu’au fonctionnaire mis en cause.
Aucun incident susceptible de se rapporter à la plainte n'a été mentionné dans les comptes rendus opérationnels.
Aucun des éléments recueillis par l'IGPN n'a permis d'étayer les faits reprochés aux forces de l'ordre
Le fait de retenir les personnes interpellées en position à genoux ou assise, entravées pour certaines d’entre elles, apparaît justifié par le contexte exceptionnel de violences urbaines graves et le nombre de personnes devant être conduites dans les locaux de police, nécessitant une organisation matérielle incompressible (conclusion du Parquet de Nanterre)
Aucun des éléments recueillis par l'IGPN n'ont permis d’étayer les faits de violences illégitimes que vous avez dénoncés
Vous n'avez pas été en mesure de donner une description physique précise du ou des policiers en cause.
L'analyse des différentes vidéos a révélé un climat insurrectionnel et montré que de projectiles ont été lancés sur les forces de l'ordre, particulièrement dans la zone occupée par la CRS7 dont un des majors de police a exposé avoir fait usage d'une GLI car ils subissaient des jets de projectiles